L’atelier de validation du diagnostic sur les conditions d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène au sein des 28 établissements a réuni des représentants des secteurs éducatif et sanitaire et a permis de partager les constats issus du terrain :

  • Des ratios élèves/toilettes très élevés, jusqu’à 799 élèves par cabine ;
  • Une absence d’aménagements adaptés aux besoins menstruels des filles ;
  • Des conditions d’hygiène insuffisantes dans la majorité des établissements ;
  • Un manque de structuration dans la gestion des infrastructures : seuls 14 % des écoles disposent d’un comité dédié.

Malgré la gravité de ces constats, l’atelier a révélé une volonté partagée d’agir collectivement. En validant ce diagnostic, les parties prenantes s’engagent dans l’élaboration d’une stratégie d’intervention cohérente et durable, centrée sur la dignité et la santé des élèves.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du projet Miapé Dignité Menstruelle, mis en œuvre au Togo et en Sierra Leone entre 2024 et 2026. Porté par un consortium d’acteurs (Entrepreneurs du Monde, SEVES, Assilassimé Solidarité, Auréole Monde, JAT, ARWP) et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le projet vise à améliorer l’accès à l’EAH en milieu scolaire, et à lutter contre la précarité menstruelle.

Un environnement scolaire digne est essentiel pour la réussite éducative, la santé et l’égalité des chances.