Ces activités visent à renforcer les bonnes pratiques d’hygiène des élèves, en particulier le lavage des mains, afin d’améliorer durablement les conditions de santé en milieu scolaire.

Ces interventions s’inscrivent dans un contexte marqué par des déficits importants en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement. Dans les zones d’intervention du projet, 56 % des écoles ne disposent pas de toilettes et 62 % n’ont pas accès à l’eau. À l’échelle nationale, 82 % des habitant·es des zones rurales n’ont pas accès à des installations sanitaires de base, une réalité qui affecte également les établissements scolaires.

Les actions menées ont reposé sur trois volets complémentaires :

  • l’organisation de séances de sensibilisation dans les écoles,
  • l’utilisation d’outils pédagogiques adaptés pour faciliter la compréhension des messages,
  • un accompagnement à la gestion durable des nouvelles infrastructures mises en place.

Ces activités s’insèrent dans une approche globale qui comprend également la construction de 43 latrines et de 10 dispositifs de lavage des mains, en lien avec les objectifs de durabilité du programme.

La construction des équipements seule ne suffit pas à garantir des changements durables. C’est pourquoi ces actions sont systématiquement accompagnées d’un appui à la gestion locale des infrastructures et à une sensibilisation des bénéficiaires. Former les usagers, les impliquer dans la maintenance et renforcer les capacités des comités de gestion permettent de s’assurer que les équipements restent fonctionnels sur le long terme. L’appropriation par les communautés est une condition essentielle à la pérennité des améliorations en matière d’hygiène et d’assainissement.

Le projet est mis en œuvre dans le Mandoul par SEVES et ses partenaires locaux ADES et AGIR, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) et de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN).