Fiche technique

  • Bénéficiaires : 4 800 habitants
  • Durée : 2 ans, 2019 – 2020
  • Budget : 525 897 €
  • Partenaires financiers français (76 %) : SEDIF 400 000 € (76 %)
  • Partenaires financiers maliens (24 %) : 125 897 €, dont 95 436 € (18 %) des Associations de la diaspora, 11 939 € (2 %) des villages (valorisé) et 18 523 € (4 %) des villages pour les branchements privés.
  • Maître d’ouvrage : communes de Kirané Kaniaga et Gory
  • Maître d’ouvrage délégué et opérateur  : Association SEVES (France) et Groupe AGED-2AEP (Mali)

Situation avant-projet

Les villages de Sabouciré Kirané Kaniaga, Fongou et Dar Salam sont localisés dans le Cercle de Yélimané et sont peuplés en majorité de soninkés. Des éleveurs peuhls viennent séjourner durant quelques mois à proximité des villages. Dans les trois villages, la demande pour une desserte à domicile ou au niveau de bornes fontaines est avérée et la capacité à payer est suffisante avec au moins un migrant par concession.

A Fongou, 1 puit de grand diamètre est utilisé pour l’eau de boisson avec 5 autres puits privés mais qui tarissent pendant la saison sèche. A Dar Salam, une pompe à motricité humaine est en panne, 3 puits collectifs et 5 puits privés sont utilisés, cependant la majorité de ces puits n’est pas utilisé comme eau de boisson. A Dar Salam, une pompe à motricité humaine (PMH) a été financée par les ressortissants mais est en panne depuis 3 ans. L’alimentation en eau s’effectue à partir de 3 puits collectifs et 5 puits privés dont la plupart n’est pas utilisé pour la boisson. Dans les deux villages (Fongou Dar Salam), les femmes et les jeunes filles consacrent environ 1h20 pour jour à la corvée d’eau. Les familles ont recours au service de charretiers qui revendent l’eau à 1 250 FCFA/m3.

A Saboucité Kirané Kaniaga, il n’existe qu’un puits moderne disponible en permanence, et six puits traditionnels dont deux communautaires. Les femmes et les jeunes filles consacrent environ 1 h 20 par jour à la corvée d’eau.

Les maladies fréquemment recensées dans les trois villages sont des maladies d’origine hydrique comme la bilharziose, la diarrhée et le paludisme.

Description du projet

L’objectif global du projet est d’améliorer les conditions de vie des habitants des villages de Sabouciré Kirané Kaniaga, Fongou et Dar Salam. Il se décompose ensuite en deux objectifs spécifiques : (1) l’accès universel et équitable à l’eau potable est favorisé dans les villages de Sabouciré Kirané Kaniaga, Fongou et Dar Salam et (2) le service public de l’eau (SPE) est organisé de manière à être viable et professionnalisé.

Description sommaire des ouvrages d’eau

  • À Sabouciré Kirané Kaniaga : une AEP comprenant l’équipement de deux forages, la fourniture et la pose de deux pompes immergées hybrides et du dispositif d’énergie solaire associé, d’un château d’eau métallique de 50 m3 de 10 mètres de hauteur sous radier, la fourniture et la pose d’environ 3,5 km de réseau PVC, quatre branchements communautaires, cinq bornes fontaines, et trente-quatre branchements privés.
  • À Fongou et Dar Salam : deux Mini-AEP à partir des deux forages, la fourniture et la pose de deux pompes immergées hybrides et du dispositif d’énergie solaire associé, deux châteaux d’eau métalliques de 20 à 30 m3 sur 10 mètres de hauteur sous radier, la fourniture et la pose d’environ 8,3 km de réseau PVC, 4 branchements communautaires, 5 bornes fontaines, et 47 branchements privés.

Description sommaire des mesures d’accompagnement

  • Appui et renforcement de la maîtrise d’ouvrage communale
  • Organisation du service public de l’eau : création et officialisation de l’association des usagers de l’eau (AUE), choix du mode de gestion, sélection de l’équipe d’exploitation,), appui à l’intégration au suivi technique et Financier (STEFI)
  • Accompagnement et formation des acteurs responsables du service (communes, AUE, exploitants, STEFI) pour la compréhension de leur rôle et la professionnalisation de l’exploitation
  • Promotion des branchements privés
  • Sensibilisation à l’hygiène et formation de formateurs dans les écoles, dans les centres de santé et dans les mosquées sur l’hygiène